La mère qui serait l'auteure de ce geste pourrait avoir agi en raison de la maladie incurable dont était atteinte la plus petite des deux soeurs, selon le maire de la commune voisine où elle vivait.
Les gendarmes ont été alertés par téléphone et les pompiers ont découvert vers 07h00 dans une maison les corps des deux enfants, en présence de la mère "dont le pronostic vital était engagé", a-t-on indiqué de source proche de l'enquête. Elle a été hospitalisée.
Cette maison semi-individuelle d'un étage, qui se trouve dans une impasse d'un lotissement coquet à l'écart du centre de cette bourgade de 1.600 habitants comme l'a constaté un journaliste de l'AFP, n'est pas le lieu de résidence de la famille.
Selon Raymond Namyst, le maire de Camphin-en-Carembault, il s'agit de la maison d'amis de la mère "qui l'avaient invitée avec ses deux enfants". Cette amie "enceinte, est désormais hébergée chez des proches", a-t-il dit à l'AFP. Claudine, une voisine, a indiqué que ce couple, ayant déjà un enfant, était âgé d'une trentaine d'années.
Les circonstances précises des décès n'étaient pas établies en milieu de journée. Toujours de source proche de l'enquête, les deux soeurs sont mortes "par arrêt respiratoire".
La famille vivait dans la ville voisine de Phalempin, dont le député-maire Thierry Lazaro a livré devant la presse des possibles éléments d'explication à ce drame.
"C'est une famille qui aspirait à une vie tranquille. Hélas, la petite fille était très gravement malade. A priori, cela a été le déclencheur de ce drame (...) Le bébé était malade et ne laissait a priori pas d'espoir", a-t-il déclaré.
"A ma connaissance, le couple n'était pas séparé, ils vivaient cette épreuve de la vie ensemble", a-t-il ajouté, soulignant que la "famille était intégrée à Phalempin, avec une petite fille qui était scolarisée à l'école maternelle, dont la maman était venue l'inscrire à la cantine il n'y a pas longtemps".
"Il n'y a aucun jugement possible dans ce cas-là. La douleur de cette dame devait être immense" pour "arriver à une telle extrémité", selon M. Lazaro. "C'est une immense tristesse", a conclu le député-maire.
A Camphin, quatre techniciens de l'identification criminelle et une vingtaine gendarmes s'activaient.
L'accès à cette impasse a été fermé vers 10H00 et le vice-procureur de la République de Lille s'est rendu sur les lieux vers 10H30.
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