"Nous regrettons le décès de l'(ex)-président Francisco Flores, nous sommes solidaires avec sa famille" en ces moments difficiles, a déclaré le parti d'opposition de droite Alliance Républicaine nationaliste (ARENA), auquel appartenait M. Flores, sur son compte Twitter.
Ni la famille de l'ancien président, ni les avocats qui le défendaient ne se sont encore exprimés publiquement.
M. Flores, à la tête du pays d'Amérique centrale de 1999 à 2004, était hospitalisé depuis le 24 janvier après une hémorragie cérébrale, et se trouvait dans le coma, "paralysé sur toute la partie droite du corps", selon ses avocats.
Jeudi, l'équipe médicale qui avait examiné l'ancien président à la demande de la justice avait indiqué dans un communiqué que Francisco Flores se trouvait "dans un coma avec des dommages neurologiques irréversibles".
Il présentait "un ?dème cérébral sévère de l'artère cérébrale moyenne gauche" due à un caillot de sang, selon ce communiqué.
Après avoir subi plusieurs opérations, l'ancien président se trouve en soins intensifs, avaient indiqué ses avocats.
Le 8 janvier, un tribunal du Salvador avait reporté sine die le procès de Francisco Flores, dans l'attente de pouvoir faire comparaître des témoins d'une banque du Costa Rica qui doivent s'exprimer sur les transactions bancaires effectuées par M. Flores.
Une enquête avait été ouverte à l'encontre de l'ancien président à la suite des accusations portées contre lui par son successeur, Mauricio Funes. Celui-ci avait affirmé que M. Flores avait reçu au total 15 millions de dollars de Taïwan, en trois chèques entre 2003 et 2004.
Cet argent était destiné à des programmes sociaux mais l'ex-président l'aurait gardé pour lui, selon l'accusation.
Le Salvador reconnaît Taïwan, qui dispose d'une ambassade à San Salvador.
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