L'enquête devra notamment s'attacher à déterminer s'ils ont été visés en raison de leur qualité de militaire ou s'ils ont pu être pris pour des militants d'extrême-droite, selon une source proche de l'enquête.
Les agresseurs étaient vêtus de noir, masqués et cagoulés, selon la préfecture de police. L'un des deux militaires a été blessé à l'arcade sourcilière et soigné sur place par les pompiers.
Le téléphone de l'un des deux militaires, mobilisés à Paris dans le cadre du plan Vigipirate, a également été dérobé. Les agresseurs ont réussi à prendre la fuite.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Paris et dans toute la France pour dénoncer le projet de déchéance de nationalité et l'état d'urgence, qui devrait être prolongé.
A Paris, quelque 5.500 manifestants selon la préfecture de police, 20.000 selon les organisateurs, ont bravé la pluie entre la place de la République et le Palais-Royal.
Des manifestations se sont également déroulées dans plusieurs dizaines de villes en France, à l'appel des collectifs "Nous ne céderons pas" et "Stop état d'urgence", qui regroupent notamment des syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations (Attac, Droit au logement, Droits devant, MRAP) et des organisations de défense des droits de l'homme (FIDH).
Ces organisations demandent la levée immédiate de l'état d'urgence, instauré après les attentats du 13 novembre 2015, et l'abandon du projet de déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des activités terroristes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.