"Nous avons fait des progrès aujourd'hui, ce n'est pas suffisant, ça va être difficile", a déclaré le dirigeant britannique à la chaîne Sky News. "Si l'accord est bon, je le prendrai, s'il ne l'est pas, je ne le prendrai pas", a-t-il insisté à propos de la renégociation de l'appartenance du Royaume Uni à l'UE.
M. Cameron voudrait notamment imposer un moratoire de quatre ans avant tout versement d'aides sociales aux immigrants issus de l'UE venant travailler au Royaume-Uni, mais cette exigence, jugée "discriminatoire", est contraire à la libre circulation des biens et des personnes, un principe fondateur de l'UE.
Les tractations portent notamment sur un mécanisme de "frein d'urgence" dans le cas où les services publics britanniques sont débordés ou si la Sécurité sociale britannique est victime d'abus répétés.
"Nous voulons en finir avec l'idée qu'on peut obtenir quelque chose sans contrepartie", a déclaré vendredi M. Cameron.
Réélu en mai 2015, il a promis d'organiser d'ici fin 2017 un référendum sur l'appartenance du Royaume Uni à l'UE.
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