Les investissements
Peu ou pas d'investissement nouveau ne sera inscrit au budget 2016, voté le 21 mars. "Nous allons finir ce que nous avons lancé, par exemple l'école Rosa Parks. Il reste deux millions d'euros inscrits au budget 2016", explique Yvon Robert. D'autres travaux - la crèche Rose des Vents, les bibliothèques, l'écoquartier Luciline (2 millions d'euros en 2016) - devront continués d'être financés. Environ 10 millions d'euros seront consacrés à des "investissement récurrents". C'est l'entretien du patrimoine : écoles, gymnases, terrains de sports, parcs et jardins. Mais le grand axe de cette nouvelle année, ce sont les économies d'énergie : "Il faut en faire plus. Des travaux sont à faire en permanence", résume Yvon Robert qui souligne que les bâtiments historiques "sont des gouffres" énergivores.
Les économies
En trois ans, la baisse de la dotation de l'Etat à la Ville de Rouen représente une perte de 8,5 millions d'euros. Pour compenser, il va falloir faire des économies. "Nous avons fait trois millions d'euros d'économies en 2015, ce sera le même chose cette année." Quant à une éventuelle augmentation d'impôt, Yvon Robert reste prudent : "Nous allons voir. Cela fait partie des débats."
Rouen et la Métropole
Le passage à la Métropole est "extrêmement positif" pour le maire qui remonte aux origines : "J'ai connu l'agglomération de Rouen en 1989. Il y avait 10 salariés. Nous avons changé de dimension. C'est très bien." Et l'élu de donner un exemple : "Le budget de la Ville pour la voirie, avant qu'elle ne devienne compétence métropolitaine, était de trois millions d'euros. Il est aujourd'hui, à l'échelle des 71 communes, de 35 millions d'euros. Ces dernières années, la voirie était pour nous une variable d'ajustement. La Métropole, elle, a les moyens de l'entretenir."Si l'élu défend sa ville - "La vie économique est à Rouen, le port est à Rouen, l'aître Saint-Maclou est à Rouen..." - il balaie d'un revers de main les querelles politiques : "Dans les discours, on donne l'impression que la Métropole, c'est Frédéric Sanchez et la Ville de Rouen, c'est Yvon Robert. Mais la Métropole, c'est nous tous !"
La foire Saint-Romain
Les discussions entre forains et élus auraient déjà commencé de façon informelle. Une réunion plus officielle est prévue en février. Yvon Robert résume la situation : "Une solution est d'autant plus difficile à trouver que la foire, ce sont 200 manèges. C'est unique en France, à l'exception de Paris. Cela représente 4ha d'un seul tenant." L'élu fixe l'agenda : "Ce qui n'a pas été trouvé en trois jours doit désormais l'être en trois mois" et ce afin d'être fixé sur l'avenir de la foire dès mai prochain.
Horizon 2020 ?
Les municipales, c'est encore loin. Mais certains y pensent déjà. Et Yvon Robert, subtil, n'exclut rien : "En 2020, j'aurais 70 ans. Aujourd'hui, à 70 ans, les gens sont dans une forme éblouissante." Et l'édile d'évoquer sa vie (et sa ville) "passionnante, prenante". Quant à la rumeur qui verrait Nicolas Mayer-Rossignol s'asseoir à terme à sa place ou en tant qu'adjoint, il relativise : "Est-ce qu'un ancien président de Région a envie d'être l'adjoint ou le maire de Rouen ?"
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