Les crimes présumés, a-t-il ajouté dans un communiqué publié à Genève, ont principalement eu lieu en 2014, mais n'ont été découverts que ces dernières semaines.
Une équipe de l'ONU en Centrafrique a interviewé plusieurs filles ayant déclaré avoir été abusées sexuellement ou exploitées par des soldats étrangers.
Selon quatre de ces filles, âgées de 14 à 16 ans au moment des faits présumés, leurs agresseurs appartenaient à des contingents opérant au sein de la force de l'UE (Eufor-RCA). Trois d'entre elles ont déclaré qu'elles pensaient que leurs agresseurs faisaient partie du contingent géorgien de l'Eufor.
L'équipe de l'ONU a interviewé également une soeur et un frère respectivement âgés de 7 et 9 ans lorsqu'ils auraient été abusés en 2014 par des membres des troupes françaises Sangaris.
La fillette a déclaré avoir pratiqué des actes sexuels par voie orale sur des soldats français en échange d'une bouteille d'eau et d'un sachet de biscuits.
Elle a déclaré, tout comme son frère de neuf ans, que d'autres enfants avaient été abusés de la même manière lors d'incidents répétés impliquant plusieurs soldats français.
Ces six allégations, qui impliquent des forces militaires étrangères n'appartenant pas aux Nations Unies, ont eu lieu dans les environs ou à l'intérieur du camp de déplacés internes de M'Poko, situé près de l'aéroport de Bangui.
Début janvier déjà, l'ONU avait annoncé avoir ouvert une enquête sur de nouvelles accusations d'abus sexuels portées contre des soldats de trois pays participant à la Mission de l'ONU en RCA (Minusca). Les victimes présumées étaient quatre fillettes.
L'ONU sort d'un scandale retentissant de viols d'enfants impliquant des soldats français déployés sous commandement français en Centrafrique.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.