Ce chiffre, conforme aux dernières prévisions du gouvernement, est le plus haut niveau atteint depuis quatre ans. En 2014, le Produit intérieur brut avait augmenté de 0,2%.
Il est cependant inférieur à celui de la zone euro, qui devrait atteindre 1,5% en 2015, selon l'Institut national de la statistique et des études économiques.
Le ministre des Finances Michel Sapin a jugé que 2015 avait été "l'année de la reprise" et que cette dernière devait "s'amplifier en 2016" afin "d'avoir plus d'emplois", ce qui constitue la "priorité" du gouvernement, dans une réaction transmise à l'AFP.
Il a observé que l'activité avait "progressé de +0,2% au dernier trimestre de 2015, malgré les conséquences inévitables des attentats" du 13 novembre. "Les Français n'ont pas baissé les bras", s'est-il félicité.
Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages, qui contribuent traditionnellement à la solidité de l'activité, ont augmenté de 1,4% en 2015.
Les investissements des entreprises, moteur attendu d'une reprise économique durable, ont pour leur part progressé de 2% par rapport à 2014.
Les exportations ont quant à elles bondi de 5,9% en 2015, alors que les importations ont augmenté de 6,1%. De fait, "le solde extérieur contribue encore négativement à la croissance en 2015 (?0,2 point) mais moins qu'en 2014 (?0,5 point)", selon l'Insee.
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