M. Castelli, 67 ans, était en garde à vue depuis mardi dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition d'une maison à Folelli, au sud de Bastia, et des travaux qui y ont été effectués. Soupçonné par la justice d'avoir détourné des fonds publics, il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire contre le paiement d'une caution de 200.000 euros.
Le sénateur avait été placé en garde à vue mardi, de même que son épouse et trois entrepreneurs de BTP, au commissariat de police de Bastia où il était interrogé par des enquêteurs de la police judiciaire.
Mme Castelli et les trois chefs d'entreprise devaient être entendus jeudi après-midi par un magistrat instructeur du pôle économique et financier de Bastia.
L'enquête vise à déterminer les conditions d'acquisition et financement des travaux dans la demeure de M. Castelli, alors qu'il présidait le Conseil général de Haute-Corse de 2010 à 2014.
Elle avait été ouverte sur commission rogatoire du juge d'instruction Thomas Meindl du pôle économique et financier de Bastia.
Le bureau du Sénat avait levé en octobre 2015 l'immunité parlementaire de M. Castelli, à la demande de celui-ci. Une telle mesure est très rare.
Commerçant à la retraite, il avait été élu à la Haute Assemblée en 2014. Né en 1948 dans le village de Penta-di-Casinca (Haute-Corse), M. Castelli a d'abord été premier adjoint de cette commune, en 1977.
Il a ensuite été élu, en 1982, conseiller général du canton de Vescovato et maire de Penta-di-Casinca, mandat qu'il a rempli jusqu'en 2010.
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