Nicolas Sarkozy, son avocat historique Thierry Herzog et l'ancien magistrat Gilbert Azibert contestent la validation par la cour d'appel de Paris des écoutes qui sont au coeur de ce dossier.
L'ancien chef de l'Etat est soupçonné d'avoir tenté, fin 2013 début 2014, d'obtenir auprès de Gilbert Azibert, alors en poste à la Cour de cassation, des informations couvertes par le secret dans le cadre d'une procédure à la Cour de cassation portant sur la saisie de ses agendas, en marge de l'affaire Bettencourt, dans laquelle il a bénéficié d'un non-lieu.
L'avocat de Nicolas Sarkozy à la Cour de cassation, Me Patrice Spinosi, s'en est vertement pris tant à la régularité des écoutes "au long cours, à filet dérivant", qu'à leur validation par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, et à l'opération de "sauvetage" à laquelle se livre selon lui l'avocat général.
Ce dernier a préconisé une cassation partielle, portant sur deux des écoutes, qui n'ont pas une place centrale dans le dossier, ainsi que la saisie de deux documents couverts par le secret lors d'une perquisition à la Cour de cassation.
La décision sera rendue le 22 mars.
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