Comme la veille, environ 200 chauffeurs ont passé la nuit dans leurs voitures Porte Maillot, dans l'ouest de Paris, dont les accès depuis le boulevard périphérique et l'avenue de la Grande-Armée, étaient toujours bloqués jeudi matin à 06H00, d'après le Cnir (Centre national d'information routière).
Mercredi à la mi-journée, la préfecture de police avait recensé un millier de taxis mobilisés en région parisienne, contre 2.100 la veille.
Dans la capitale, la CGT, FO et SUD Taxis avaient annoncé mercredi la reconduction de leur mouvement. Le SDCTP et l'association Taxis de France ont aussi indiqué qu'ils faisaient à la préfecture une demande de renouvellement de l'autorisation de manifester.
Cibles de leur colère : les chauffeurs d'Uber notamment, dont la justice a confirmé mercredi qu'ils étaient "incités" à pratiquer le maraudage, ce que la loi leur interdit et que les taxis dénoncent. Le tribunal de grande instance de Paris a condamné Uber France à verser 1,2 million d'euros à l'UNT, qui accusait la société de VTC d'"ambiguïtés" dans sa communication.
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