La CGT et FO ont annoncé à l'AFP la poursuite du mouvement tandis que le SDCTP et l'association Taxis de France, très présente porte Maillot, à Paris, précisaient que des délégués se rendaient à la préfecture pour faire une demande de renouvellement de l'autorisation de manifester accordée aux taxis.
"On bloque tout!", a lancé Mohammed Benali du SDCTP, en référence aux rassemblements Porte Maillot, à Bercy et dans les deux aéroports.
"On va peut-être sacrifier une semaine, 15 jours, mais on ne lâche pas l'affaire" crie un délégué au mégaphone, porte Maillot, sous les applaudissements nourris de la foule.
Les chauffeurs qui occupent le rond-point de la porte clament ensuite "Macron démission!". L'ambiance reste cependant bon enfant, seulement troublée par les tirs de quelques pétards, a constaté un journaliste de l'AFP.
"La mobilisation continue. Nous attendons un geste pour apaiser la rue", a indiqué à l'AFP Nordine Dahmane (FO). "Tout le monde est déterminé", "les gens du Sud (des Niçois, Marseillais, Toulonnais...) sont venus [à Paris], ce n'est pas par plaisir", déclarait de son côté Karim Asnoun (CGT).
Selon ces deux syndicats, les deux intersyndicales qui avaient appelé à manifester mardi dans toute la France se sont accordées mercredi sur "un refus de discuter avec le médiateur", à l?exception de quelques organisations professionnelles.
Manuel Valls a proposé mardi une concertation avec les taxis, confiée au député socialiste Laurent Grandguillaume.
Les taxis réclament une compensation à leur baisse d'activité et à la chute des prix des licences, dues selon eux à la concurrence de VTC qui cassent les prix et ne respectent pas la loi. Le secteur est encadré depuis octobre 2014 par la "Loi Thévenoud", mais plusieurs de ses volets ont été annulés par la justice.
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