"La situation est normale par rapport à ce qui était annoncé, à savoir qu'il y a un vol sur cinq qui a été annulé", a indiqué ce porte-parole.
La direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé lundi aux compagnies d'annuler préventivement 20% de leurs vols en raison de l'appel à la grève de la fonction publique pour l'emploi et les salaires, relayé dans l'aérien par les deux premiers syndicats d'aiguilleurs.
A Roissy et Orly, "nous n'avons constaté aucune annulation à chaud. Par ailleurs, tous les passagers dont les vols ont été annulés ont été prévenus par leur compagnie, ce qui leur a évité de se déplacer pour rien", a poursuivi ce porte-parole, ajoutant que "la configuration devrait rester la même pour le reste de la journée".
A Lille-Lesquin, un tiers des vols sont annulés, soit six sur 19, a annoncé à l'AFP un porte-parole de l'aéroport. Trois vols sont également annulés dans l'après-midi.
Air France avait indiqué être en mesure d'"acheminer l'intégralité de ses clients sur le réseau long-courrier" et "d'assurer plus de 80% de ses vols court et moyen-courriers" en France et en Europe.
De son côté, easyJet a annulé 35 vols essentiellement nationaux, mais aussi à destination ou en provenance de la Suisse, de l'Italie et de l'Espagne.
"Plus de 200 vols" ont été déprogrammés par Ryanair, a indiqué mardi le PDG de la compagnie low cost, Michael O'Leary.
La grève des contrôleurs aériens se déroule en même temps que la mobilisation, notamment à Roissy et Orly, de chauffeurs de taxi contre la concurrence, selon eux déloyale, des véhicules de transport avec chauffeur (VTC). Elle coïncide surtout avec une grève contre l'austérité dans la fonction publique.
"On réclame la fin de la cure d'austérité dans toute la fonction publique en vigueur depuis Sarkozy. A l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry, il n'y a pas de baisse d'effectifs pour l'instant dans le contrôle aérien mais c'est dans tous les emplois support à la sécurité de l'aviation civile", explique Romain Desmettre, secrétaire régional centre-est de l'USAC-CGT, lors d'une manifestation à Lyon.
"La DGAC commence à tourner de plus en plus mal à cause de la baisse des effectifs, ça peut conduire à des problèmes de sécurité dans les services techniques et la maintenance. S'agissant du trafic aérien, ce ne sera pas des problèmes de sécurité mais des délais supplémentaires pour les vols", surenchérit Michael White, adhérent au même syndicat.
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