Les 209 fédérations qui composent la Fifa désigneront à cette date le successeur de Joseph Blatter, président démissionnaire, et suspendu 8 ans, d'une fédération en proie à la plus grande crise de son histoire sur fond de corruption à grande échelle.
La commission électorale "a officiellement admis" le Cheikh Salman, Bahreïni président de la Confédération asiatique de football (AFC) et grand favori, l'Italo-Suisse Gianni Infantino, secrétaire général de l'UEFA, le prince jordanien Ali, l'homme d'affaires sud-africain Tokyo Sexwale, ancien compagnon de prison de Nelson Mandela, et le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa.
Ces cinq candidatures avaient déjà été validées en novembre à l'issue d'une enquête d'intégrité conduite par la commission d'éthique.
Michel Platini, président de l'UEFA, a renoncé à se présenter début janvier, faute de temps avant le scrutin pour épuiser les recours engagés après sa suspension pour 8 ans de toute activité liée au football. La justice interne de la Fifa avait sanctionné l'ex-capitaine de l'équipe de France pour un paiement controversé de 1,8 million d'euros reçu de Blatter, également suspendu dans cette affaire.
Depuis l'annonce surprise en juin par Blatter de sa démission, juste après sa réélection pour un 5e mandat, la Fifa n'en finit plus d'alimenter la chronique judiciaire.
Aux arrestations de nombreux membres ou ex-membres de son comité exécutif sur ordre de la justice américaine, s'est ajoutée la mise en examen en septembre de Blatter par la justice suisse pour gestion déloyale et abus de confiance.
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