"Il a fallu attendre près de deux années après la cérémonie de passation des pouvoirs pour que je revoie mon successeur (François Hollande). C'était à l'occasion des obsèques de Nelson Mandela", écrit M. Sarkozy dans ce livre, pages 72-73.
"En fait, je sais devoir cette invitation à Barack Obama. En effet, le président des Etats-Unis avait tenu à inviter à cet évènement la totalité de ses prédécesseurs. Difficile pour la France de ne pas suivre cet exemple de civilités. De ce point de vue, la démocratie américaine est plus harmonieuse et consensuelle que la nôtre. J'avais été impressionné par la décision de Barack Obama d'inaugurer lui-même la fondation pour la liberté de son prédécesseur George Bush. Et pourtant la campagne entre eux avait été d'une rare violence", poursuit l'ancien président français.
Barack Obama a succédé à George W. Bush en 2009 mais avait affronté le Républicain John McCain. L'actuel président américain a ensuite été réélu aux dépens de Mitt Romney.
L'entourage de M. Sarkozy a affirmé mardi à l'AFP qu'il n'y avait pas d'erreur dans les propos de l'ex-président. "A aucun moment, il ne dit que Bush était candidat. Il veut dire que la confrontation entre les Républicains et les Démocrates était très dure et qu'Obama a porté le fer sur le bilan de Bush", a-t-on assuré.
A la même page, M. Sarkozy évoque sa visite de la prison de Robben Island (Afrique du Sud) où Nelson Mandela a passé "vingt-huit ans dans une cellule trop petite pour que le grand Mandela puisse s'allonger". L'ancien président sud-africain a en réalité passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans cette prison.
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