Vers 2h du matin, après avoir bu trois verres de rhum, elle sort dans la rue pour fumer une cigarette. Quand elle veut retourner au bar, le videur lui en interdit l’accès. La raison affichée : une tenue vestimentaire incorrecte. Son chemisier est en effet ouvert, dépossédé de ses boutons. Elle devient alors très rapidement hystérique « Je m'habille comme je veux... Laissez-moi passer, vous n'avez pas le droit de me priver de mes affaires »
Il est vrai qu'elle a laissé son sac et sa veste dans l’établissement .Elle saisit alors une planche qui traine sur le trottoir et tente de briser une des vitres du bar. La police municipale appelée, elle oppose une violente résistance (coups de pieds dans les tibias, pincements des testicules) ainsi que diverses insultes « Fils de putta ! Police française corrompue ! »
La brigade anti criminalité porte main forte à la police municipale. La femme, enfin maitrisée et manifestement ivre, est emmenée en cellule de dégrisement.
L'examen médical s’avérera impossible tant son agitation est grande, ceci à presque 4h du matin.
Mercredi 20 janvier, cette dernière comparaissait devant le tribunal de grande instance de Caen pour dégradation du bien d'autrui, rébellion et outrage à personnes dépositaires de l'autorité publique. « J'ai été agressée au taser l'an dernier, s'explique-t-elle, j'ai eu peur des menottes, ils me faisaient mal »
L'affaire est mise en délibéré jusqu'en mars.
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