"Je me pose cette question", a confié le président des Républicains, interrogé dans l'émission "Sept à huit" sur TF1 sur la possibilité de livrer "le match de trop".
"La question de ma candidature ou pas ma candidature n'est pas une question automatique, les semaines et les mois qui viennent vous donneront la réponse", a-t-il précisé, alors qu'on lui demandait quelle serait sa décision s'il ne remontait pas dans les sondages.
Quant à la possibilité de renoncer ? "Ce n'est pas comme ça que ça se présente, je n'irai que si c'est utile, bien sûr, bien sûr", a-t-il concédé. Sur la question de savoir si les Français souhaitent changer de têtes, de génération: "c'est une question légitime", qu'il dit se poser "tous les jours".
"C'est très sensible cette question: est-ce qu'on a fait son temps, est-ce qu'on a encore quelque chose à dire, est-ce qu'on peut encore être utile à son pays? C'est pas simple", a-t-il poursuivi.
L'ancien chef de l'Etat publie lundi un livre, "La France pour la vie", dans lequel il tire le bilan de son quinquennat et fait son mea culpa.
Selon un sondage Elabe pour BFMTV diffusé mercredi, les sympathisants de la droite et du centre s'avèrent très critiques à l'encontre de Nicolas Sarkozy, même si une courte majorité (52%, contre 47%) le regrette comme chef de l'Etat. Pour 60% d'entre eux, il "a fait son temps" et pour 63% il "divise les Français".
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