Depuis Annet-sur-Marne, la commune de 3.000 habitants où se trouve l'établissement d'accueil, Mme Rossignol a indiqué que selon les premiers éléments de l'enquête, trois personnes âgées avaient subi "des faits d'humiliation, de violence verbale, d'atteinte à la dignité", mais pas de "violence" ou de "maltraitance physique".
Questionnée sur le fait que les trois jeunes filles âgées de 16 et 17 ans se soient retrouvées seules avec les pensionnaires, Mme Rossignol a assuré que l'établissement "avait l'habitude d'accueillir des stagiaires" et que ces dernières étaient suivies par une "tutrice", mais qu'il y avait des "interstices".
Elle a souligné que les vidéos tournées par les stagiaires, en formation pour devenir auxiliaires de vie dans un lycée professionnel, étaient "extrêmement courtes, moins de 20 secondes".
Au début de la semaine, les trois jeunes filles ont posté 33 vidéos sur la plateforme internet Snapchat, "montrant des personnes handicapées ou atteintes de maladies type Alzheimer", selon la gendarmerie.
Elles ont été mises en examen vendredi pour violences en réunion avec préméditation, diffusion sur internet de scènes de violence et atteinte à la vie privée, et placées sous contrôle judiciaire, a détaillé le parquet de Meaux à l'AFP.
La direction de l'établissement "Le château de Louche" a elle indiqué dimanche qu'elle voulait "se concentrer sur le bien-être des résidents, notamment des trois victimes des agissements déviants de ces stagiaires".
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