"Ca paraît énorme que des jeunes filles en stage en arrivent à violenter des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer", a réagi Joëlle Le Gall, présidente honoraire de la Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef), contactée par l'AFP.
"Si le personnel de l'établissement, aides soignants, infirmiers, médecins coordinateurs ne sont pas en capacité de bien encadrer les stagiaires, de prendre du temps pour les former, c'est un véritable problème", a-t-elle poursuivi.
"Les moyens dans les EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont très largement insuffisants et c'est là le problème", a souligné la représentante d'associations.
"Les personnes atteintes de maladie cognitives ont besoin d'un accompagnement social jusqu'à la fin de leur vie et de soins. Il ne faut jamais perdre de vue qu'elles sont atteintes de maladies invalidantes", souligne-t-elle.
Trois jeunes filles, âgées de 16 et 17 ans, en stage dans une maison de retraite de Seine-et-Marne, ont été mises en examen vendredi pour violences en réunion avec préméditation, diffusion sur internet de scènes de violence et atteinte à la vie privée. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire.
Elles avaient posté sur un réseau social des vidéos "montrant des personnes handicapées ou atteintes de maladies type Alzheimer", dont la violence avait ému leurs camarades de classe, selon la gendarmerie.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.