"J'espère vraiment qu'on pourra, avec la bonne volonté qui est manifestement présente, trouver un accord lors de la réunion du Conseil européen en février. C'est ce que je souhaite", a déclaré David Cameron devant les leaders mondiaux réunis au forum économique mondial.
"Mais je veux dire clairement que, s'il n'y a pas d'accord valable sur la table, je ne suis pas pressé. Je peux tenir mon référendum à n'importe quel moment jusqu'à fin 2017. Il est beaucoup plus important de faire cela correctement que de se précipiter", a-t-il ajouté.
Plus tôt, le Premier ministre français Manuel Valls avait partagé cet espoir de conclure en février mais avait estimé que les négociations prendraient sans doute "plus de temps".
A l'image de plusieurs autres leaders européens présents à Davos, il a dit vouloir éviter le "drame" d'un Brexit. Un Brexit serait "une catastrophe", a abondé le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.
David Cameron a exposé une nouvelle fois les quatre grands axes de réforme qu'il essaye d'arracher à ses partenaires européens.
Le point le plus controversé concerne certaines aides sociales aux immigrants issus de l'UE: M. Cameron voudrait imposer un moratoire de quatre ans avant tout versement.
Le Premier ministre britannique a répété que, si ses revendications étaient satisfaites, il ferait "campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans une UE réformée" lors du référendum.
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