"Le rythme des interventions sera accéléré et la France y prend toute sa part", a déclaré le chef de l'Etat français à l'Elysée, précisant que "le pilotage des actions sera également renforcé" avec "des réunions régulières", la première "dès le mois prochain à Bruxelles".
Mercredi, a-t-il rappelé, "les sept principaux contributeurs de la coalition se sont réunis à Paris autour du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian", leur stratégie étant "réaffirmée".
"Elle passe par la libération des villes de Raqa, en Syrie, et de Mossoul, en Irak, parce que c'est là que se situent les centres de commandements de l'Etat islamique", a-t-il enchaîné.
François Hollande a noté qu'au cours de cette réunion avait également été "réaffirmée" la "volonté (...) d'apporter notre soutien aux forces arabes et kurdes qui combattent Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique, NDLR) au sol". "Et c'est nécessaire si nous voulons que ces villes et l'ensemble des territoires syrien et irakien puissent être libérés", a-t-il fait valoir.
"La France n'est l'ennemie d'aucun peuple, d'aucune religion, d'aucune civilisation, mais elle a un adversaire qui nous est commun: le terrorisme jihadiste", a martelé le président français.
Ce terrorisme, a-t-il enchaîné, "ne se réclame d'un dieu que pour en bafouer le nom et ne poursuit d'autre quête que celle de la destruction".
"De jour en jour, cette armée terroriste s'affaiblit en perdant du terrain, des ressources et des hommes mais elle s'en prend avec encore plus de barbarie à la population civile et fomente des attentats", a ajouté François Hollande.
Selon lui, "sa faiblesse est en fait une forme supérieure d'agressivité".
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