Un Brexit "serait incontestablement une mauvaise chose, une très mauvaise chose", a-t-il dit devant quelques journalistes, ajoutant: "Il doit y avoir un accord (entre la Grande-Bretagne et l'UE pour l'éviter, NDLR) mais pas à n'importe quel prix".
Le Premier ministre britannique David Cameron a promis à ses concitoyens une consultation sur une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'Union.
La consultation pourrait se tenir dès 2016, notamment en cas d'accord lors d'un sommet les 18 et 19 février à Bruxelles sur les négociations en cours entre l'UE et l'exécutif britannique qui demande des réformes de l'Union européenne.
David Cameron a formulé des demandes dans quatre domaines, auxquelles il souhaite avoir des réponses avant d'organiser un référendum sur le maintien de son pays dans l'UE, peut-être dès l'été prochain.
Le point le plus controversé concerne les aides sociales aux immigrants issus de l'UE: le Premier ministre britannique voudrait imposer un moratoire de quatre ans avant tout versement.
Le dossier avance, mais "il n'y aura pas de compromis sur les valeurs fondamentales comme la non-discrimination et la liberté de circulation", a prévenu mardi devant le Parlement européen le président du Conseil européen, Donald Tusk.
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