Le haut fonctionnaire et ancien responsable policier, âgé de 59 ans, est entendu par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 23 septembre, notamment pour abus de biens sociaux, trafic d'influence, corruption et prise illégale d'intérêts.
A l'issue de sa garde à vue, Alain Gardère, qui a été suspendu par le ministre de l'Intérieur lundi, peut être présenté à un juge en vue d'une mise en examen ou laissé libre sans poursuites. La source n'a pas précisé ce qui était susceptible de lui être reproché.
La "police des polices" a également placé en garde à vue quatre proches du préfet.
Proche de la droite et de Nicolas Sarkozy, Alain Gardère a été nommé début janvier 2015 à la tête du Conseil national des activités privées de sécurité (Cnaps). Cette instance est chargée notamment de l'agrément et du contrôle des agents et entreprises de sécurité privés.
Alain Gardère était auparavant en charge de la sécurité des aéroports de Roissy et du Bourget.
Nommé préfet par la droite, Alain Gardère a été adjoint de cabinet du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, avant d'être nommé préfet délégué pour la sécurité à Marseille, avec notamment pour mission d'y faire cesser les règlements de compte sanglants. Il avait quitté ce poste peu après l'arrivée de la gauche au pouvoir.
C'est notamment lui qui avait mis en oeuvre la réforme de la police du Grand Paris quand il avait pris la tête de la police urbaine de proximité en 2005.
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