Des femmes, des enfants de moins de 14 ans et des personnes âgées figurent parmi ces civils libérés mardi, a dit à l'AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l?Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Selon lui, ils ont été libérés après avoir été interrogés par les jihadistes de l'EI sur leurs éventuels liens avec le régime. Ils "ne vont pas revenir dans la ville de Deir Ezzor mais vont réintégrer des tribus locales de cette province", a précisé M. Abdel Rahmane.
Le groupe jihadiste détient encore 130 civils, essentiellement des jeunes et des hommes adultes, qui sont toujours interrogés selon le directeur de l'OSDH.
"S'il s'avère qu'ils n'ont pas de liens avec le régime, ils vont suivre des cours religieux puis ils seront relâchés", a dit M. Abdel Rahmane.
L'EI a enlevé au moins 400 civils, dont des femmes et des enfants, après un assaut samedi sur la ville de Deir Ezzor, où il a tué au moins 135 personnes, avait indiqué cette ONG
Ces civils ont été enlevés à Al-Bgheliyeh, banlieue proche de Deir Ezzor (est) et dans d'autres secteurs alentours, avant d'être emmenés dans des régions sous le contrôle des jihadistes dans l'ouest de la province du même nom ainsi que dans la province voisine de Raqa, fief de l'EI.
Le régime contrôle toujours des portions de Deir Ezzor ainsi qu'un aéroport militaire à proximité, malgré les attaques répétées de l'EI.
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