Cette année encore, 9 millions de personnes seront recensées en moyenne. La collecte du recensement 2016, qui débutera jeudi 21 janvier, se réalisera selon les mêmes modalités qu’en 2015, malgré la reconfiguration territoriale qui a vu nombre de communes fusionner : « Le recensement est calé sur l’année dernière, précise Jean-Pierre Servel, chef du service statistique. Le grand changement aura lieu en 2017. » Pour les communes de moins de 10 000 habitants le recensement s’effectuera du 21 janvier au 20 février tandis que pour les communes de plus de 10 000 habitants l’enquête se prolongera jusqu’au 27 février. Les personnes concernées par le recensement recevront un courrier les informant de la visite de l’agent recenseur. Deux choix s’offriront alors : répondre au questionnaire proposé par le recenseur, soit en ligne, soit dans sa version papier. Le recensement en ligne, qui entre dans sa deuxième année, a par ailleurs séduit en 2015 près de 3,4 millions de personnes. Pour savoir si l’on est concerné par le recensement – et pour toute autre information pratique – rendez-vous sur le site internet de l’Insee à cette page http://www.le-recensement-et-moi.fr/rpetmoi/accueil
Bilan démographique 2015
Au 1er janvier 2016, la France compte 66,6 millions d’habitants dont 64,5 millions en métropole. L’année 2015 a vu la naissance de 800 000 enfants. Par ailleurs, le nombre de décès est au plus haut depuis l’après-guerre et s’élève à 600 000.
La tendance à la péri-urbanisation des familles normandes
L’Insee Normandie publie également une étude sur les familles normandes et leur localisation géographique. « La tendance est au péri-urbain », comme l’explique Jérôme Letournel, chef du service des études et de la diffusion. De cette étude, de grandes lignes se détachent : d’abord le fait que les familles normandes (partie d’un ménage d’au moins deux personnes constitué d’un couple ou d’un adulte vivant avec son (ses) enfant(s), selon la définition de l’Insee) sont moins nombreuses sur le littoral et dans le sud de la région (notamment dans l’Orne). Les familles normandes sont plus concentrées dans les couronnes urbaines et leur présence a diminué largement dans les banlieues. Autre fait à relever, ce sont le plus souvent les familles en difficulté économique qui occupent les villes-centres (44% des familles des villes-centres sont des familles à bas-revenus contre 29% dans les banlieues et 16% dans les couronnes urbaines).
L’année 2016 verra aussi le recensement des « habitations mobiles et des sans-abri (HMSA) dans les communes de plus de 10 000 habitants ». Par « habitation mobile », l’Institut national de la statistique et des études économiques entend les caravanes, les mobil-homes avec moyen de mobilité, les roulottes ou encore les péniches et bateaux transformés et utilisés en résidence.
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