"Il ne sortira pas", a déclaré M. Thambwe Mwamba lors d'un entretien avec l'AFP.
"Il ne sera pas libéré parce qu'il a été poursuivi auprès de la CPI pour des crimes bien précis, mais il reste impliqué dans d?autres dossiers tout aussi graves", a ajouté le ministre.
"Il y a deux procédures en cours contre lui. Une procédure auprès du parquet général de la République dans laquelle il doit être entendu notamment en ce qui concerne son rôle dans l'assassinat de neuf Casques bleus" en Ituri (est de la RDC) en 2005 a ajouté le ministre.
L'autre procédure, auprès de l?auditorat général des Forces armées, touche aux "contacts" que M. Katanga a "continué à avoir avec d'autres officiers qui sont poursuivis", a encore déclaré le ministre.
M. Thambwe Mwamba n'a pas voulu donner davantage de détails sur cette deuxième affaire afin de ne pas violer le secret de l'instruction.
"Je voudrais assurer l'opinion qu'il aura un procès tout à fait juste ; il peut recourir à tous les avocats qu'il veut pour pouvoir se défendre", a déclaré M. Thambwe Mwamba.
Surnommé Simba ("Lion" en swahili) pour sa férocité lorsqu'il était à la tête de sa milice des Forces de résistance patriotiques en Ituri (FRPI), M. Katanga, 37 ans, a été condamné par la CPI en 2014 à 12 ans de prison pour sa complicité dans l'attaque d'un village du nord-est de la RDC ayant fait environ 200 morts en 2003.
Il avait été transféré à Kinshasa le 19 décembre, avec un autre Congolais condamné par la CPI, Thomas Lubanga, afin de finir sa peine en RDC.
Compte tenu de son temps passé derrière les barreaux en préventive, et après avoir obtenu début novembre une remise de peine, selon la CPI pour sa bonne conduite pendant les procédures et le fait qu'il ait exprimé des regrets pour ses victimes, M. Katanga, devait sortir de prison lundi.
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