"Fermeté républicaine à Moirans: la justice, l'Etat sont au rendez-vous", a déclaré le chef du gouvernement sur Twitter.
Les violences de Moirans avaient eu un fort retentissement, le gouvernement étant accusé de laxisme après une série d'incidents du même ordre et du fait de l'absence d'arrestations d'émeutiers.
Après le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve au lendemain des émeutes, Manuel Valls s'était rendu le 6 novembre dans cette bourgade de quelque 8.000 habitants pour assurer que les faits "ne resteraient pas impunis".
Quatorze personnes ont été interpellées lundi matin lors d'une vaste opération de gendarmerie (environ 300 gendarmes) autour d'un camp de gens du voyage à Moirans.
Au total, 20 suspects sont recherchés par les forces de l'ordre et six étaient donc encore dans la nature. Une partie des personnes interpellées ne fait pas partie de la communauté des gens du voyage.
Le 20 octobre, une cinquantaine de gens du voyage installés dans un campement de Moirans s'étaient livrés à des violences spectaculaires.
Elles n'avaient fait aucun blessé mais une trentaine de voitures avaient été incendiées, certaines jetées sur les voies SNCF, interrompant ainsi la circulation de plus de 120 trains pendant une douzaine d'heures, tandis que la gare et un restaurant avaient été mis à sac.
Les émeutiers réclamaient alors qu'un détenu de 24 ans, membre de leur communauté, puisse assister aux obsèques de son frère de 17 ans, tué dans un accident de la route le week-end précédant les faits, à bord d'une voiture volée après avoir commis un cambriolage.
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