Le gardien du PSG a tenu à flot son équipe en multipliant les arrêts dans une rencontre où les autres piliers de la sélection ont commis un nombre inhabituel de pertes de balles, de tirs ratés et de fautes.
"On a l'habitude de souffrir lors des premiers matches à l'Euro", avait prévenu le sélectionneur Claude Onesta avant ce duel face à un adversaire qui n'a jamais fait mieux que la cinquième place (2012). Les champions en titre de "tout" s'étaient d'ailleurs imposés à deux reprises lors des éliminatoires contre la sélection balkanique.
Mais si le match à domicile avait été aisé (35-24), celui de Skopje avait été beaucoup plus compliqué à gagner (27-25). Les Macédoniens, emmenés par leur star Kiril Lazarov s'en sont souvenus en jouant de manière décomplexée.
Malgré sept absents sur la base arrière (dont William Accambray, Xavier Barachet et Jérôme Fernandez), les Bleus affichaient elle une équipe type de très haut niveau, la même que lors du sacre européen au Danemark il y a deux ans.
Mais dans la sublime Tauron Arena, qui sonnait le creux, ils se sont mis en difficulté dès les première minutes en cumulant les maladresses .
Deux pertes de balle de Nikola Karabatic et des ratés en attaque (Daniel Narcisse, Luc Abalo) ont permis à la Macédoine de prendre deux longueurs d'avance. Le remuant Lazarov, meilleur buteur du Mondial-2009 et de l'Euro-2012, était à la conclusion d'un superbe kung-fu (6-8).
En manque de rythme, les Bleus parvenaient tout de même à reprendre l'avantage (11-9). Mais Narcisse puis Nikola Karabatic manquaient leur duel avec Ristovski, l'ancien gardien de Créteil. Heureusement pour les Français, Thierry Omeyer veillait. Il réalisait cinq parades de suite pendant plus de sept minutes dénuées de but des deux côtés.
Revenus à hauteur à la pause (12-12), les Macédoniens ont longtemps poussé les Français dans leurs retranchements. L'énergie de Cédric Sorhaindo, auteur de trois buts en quatre minutes, ne suffisait pas (17-16) pour creuser l'écart.
Mais dans les dix dernières minutes, la bande à Lazarov, limitée dans ses rotations, finissait par craquer. La France, elle, empilait cinq buts consécutifs (27-22) pour plier les débats.
Les Bleus devront hausser leur niveau pour remporter leurs deux prochains matches, contre la Serbie dimanche puis la Pologne mardi afin d'entamer la deuxième phase avec le maximum de points (4).
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