"Nous avons besoin de redorer l'archange. Il n'y a plus du tout de brillance. Si on regarde attentivement, on est sur la préparation de l'émulsion et plus sur la dorure elle-même", a précisé à l'AFP l'administrateur de l'abbaye du Mont-Saint-Michel, Xavier Bailly.
"Nous profitons d'une mise aux normes des paratonnerres", que sont de fait l'épée et les ailes de l'archange, pour effectuer cette "petite restauration", de moindre ampleur que celle de 1987, a ajouté M. Bailly.
Le laboratoire des monuments historiques va tenter de comprendre pourquoi la dorure est partie rapidement et comment l'archange peut continuer à jouer le rôle de paratonnerre sans subir de dégradations, a poursuivi l'administrateur.
Hélitreuillage de l'archange le 15 février
L'archange qui pèse 800 kg devrait être hélitreuillé le 15 février avant d'être emballé et de rejoindre Périgueux pour y être restauré par la société Socra. La date peut varier en fonction des conditions météorologiques.
L'oeuvre d'Emmanuel Fremiet, qui culmine à plus 156 mètres au dessus du niveau de la mer, devrait être de retour au sommet de l'abbaye deux mois après son décrochage. L'archange est une structure de fer, habillée d'une tôle de cuivre dorée, qui montre une certaine souplesse pour résister au vent, selon les monuments nationaux.
La statue coiffe une flèche néogothique qui couronne le toit pointu de la tour centrale de l'abbaye, rappelle M. Bailly. Elle représente Saint Michel terrassant avec une épée, ailes déployées, un dragon incarnant le mal.
L'administrateur n'était pas en mesure dans l'immédiat de communiquer le coût de l'opération.
source : AFP.
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