En 2016, il va courir son vingtième Tour de France, à la tête d'une équipe de 250 à 300 personnes. Les images de Jean-Maurice Ooghe et son équipe sont reconnues dans le monde entier, dans le milieu du cyclisme, mais pas seulement. De passage dans la Manche cette semaine, le réalisateur TV du Tour de France a repéré les étapes de juillet prochain, à 30 km/h au volant de sa voiture.
"J'ai repéré de belles églises, des châteaux. Il y a un patrimoine très riche dans la Manche. Et cette arrivée de la 2e étape à Cherbourg, un final très sport ! On ne peut pas gagner le Tour ici, mais on peut le perdre..." annonce celui qui scrute l'ensemble de la course, le Jour-J, depuis son camion régie, dans la ville d'arrivée.
3 hélicos, cinq motos, des grues...
Jean-Maurice Ooghe travaille avec six équipages de cameramen qui se relayent sur cinq motos, mais également avec deux hélicoptères. Douze caméras sont installées sur la ligne d'arrivée. Pour la transmission des images, un hélicoptère supplémentaire et deux avions sont prévus, ainsi que des grues de 50 mètres de haut. Aux images diffusées en direct s'ajoutent quelques prises de vues au drone, sur des points d'intérêts sur le parcours. "Nous irons voir les îles Chausey par exemple, ou la cathédrale de Coutances. Mais avant tout, priorité à la course !"
Le réalisateur se délecte des étapes dans la Manche. "La première étape représente tout ce que le Tour de France sait faire. Le patrimoine, l'histoire, et le sport. Nous resterons pendant près d'une heure et demie dans la baie du Mont-Saint-Michel, pour tourner autour de la Merveille. Puis la seconde partie de la course fera la part belle au Débarquement. Je filmerai Omaha Beach, le cimetière de Colleville, avant de rejoindre Utah Beach".
La beauté de la Manche
Jean-Maurice Ooghe espère que l'étape Saint-Lô/Cherbourg, le lendemain, sera diffusée en entier à la télévision. "Saint-Lô est une ville symbole de la bataille de Normandie. Ensuite, jusqu'à Coutances, on entame une partie très sportive, dans la Normandie profonde. Puis de magnifiques images, à Portbail, Barneville-Carteret, Jobourg, le Cap de la Hague, les forts de Cherbourg : une mise en valeur du Cotentin". Les images en hélicoptère représenteront 30 à 40% du temps d'antenne.
Filmera-t-il les installations nucléaires de la Manche ? "Ce sera compliqué d'obtenir les autorisations, mais si c'est le cas, on montrera la richesse économique du territoire. Si on me le refuse, je ne me battrais pas pour les filmer".
Jean-Maurice Ooghe est l'invité de la rédaction de Tendance Ouest, cette semaine :
Jean-Maurice Ooghe
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