Un an après l'annonce de la suppression de 196 postes à La Chapelle Darblay, les élus locaux continuent de se mobiliser. "Ce plan de sauvegarde de l'emploi coûte à l'entreprise 50 millions d'euros, une somme considérable qui aurait dû être mobilisée au service de l'évolution et du développement du site de production", regrette le maire de Grand-Couronne Patrice Dupray. L'édile penche vers une solution de reprise du site : 11 projets chiffrés ont d'ailleurs été présentés par une commission industrielle s'étant réunie après l'annonce du PSE.
Parmi ces projets, un attire particulièrement l'attention des élus, celle du groupe anglais DS Smith. Problème : UPM refuse d'engager la discussion avec le groupe anglais : "Je regrette que la direction d'UPM refuse toujours la discussion avec le groupe anglais, une situation incompréhensible. J'attends des pouvois publics qu'ils se mobilisent et discutent fermement avec le groupe UPM. On ne peut pas dans le cadre du CICE exonérer UPM de 250 000€ d'impôt par an sans imposer une contrepartie en matière d'emploi."
Patrice Dupray a donc saisi par courrier Hervé Morin, président d'une Région dont développement économique est la compétence principale et qui a axé sa campagne électorale sur sa thématique. Reste maintenant à savoir si UPM tendra une oreille plus attentive au nouvel exécutif régional.
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