"Je la trouve prématurée. Il y a eu des perquisitions par les services de l'État, la DGCCRF, on n'a pas les résultats, et de balancer, comme ça, ex abrupto, eh bien, on en voit les conséquences tout de suite : une fragilisation, même si ce n'est que l'action, mais quelles en seront les conséquences sur l'entreprise en tant que telle ?", a-t-il dit, interrogé sur cette "alerte" de la CGT.
"La valeur de l'action, s'il n'y a que ça, ce n'est pas dramatique, elle peut remonter. On voit le gouvernement rétropédaler sur le sujet, Ségolène Royal hier. Je trouve en tout cas que c'est une opération qui est vraiment prématurée. On ne doit pas lancer comme ça en pâture des éléments qui ne sont pas encore complètement fondés", a-t-il ajouté.
Dans un communiqué envoyé jeudi à la presse avec le tract, la CGT du centre technique de Lardy (Essonne) écrivait que les perquisitions avaient été menées dans des "secteurs" ("homologation et mise au point des contrôles moteur") qui "laissent fortement penser" que ces "perquisitions" sont "liées aux conséquences de l?affaire des +moteurs truqués+ de Volkswagen".
Après la révélation de perquisitions, confirmées par Renault, le titre du groupe a perdu jusqu'à plus de 20% de sa valeur, pour clôturer à -10%.
La ministre de l'Écologie Ségolène Royal a indiqué jeudi que les tests de pollution réalisés en France à la suite du scandale Volkswagen par une commission indépendante ont montré un "dépassement de normes" pour le CO2 et les oxydes d'azote chez Renault et "plusieurs" marques étrangères mais "pas de logiciel de fraude".
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