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Paris (AFP). Pétrole et auto plombent le moral des marchés, sauf à Wall Street

Les marchés boursiers européens ont été rattrapés jeudi par la déprime des prix du pétrole et la chute des valeurs automobiles, mais Wall Street a bien rebondi à la faveur de déclarations positives sur l'économie américaine

Paris (AFP). Pétrole et auto plombent le moral des marchés, sauf à Wall Street
Le siège de Renault à Boulogne-Billancourt, le 18 janvier 2013 - AFP/Archives
La Bourse américaine a vu tous ses indices progresser, notamment le Dow Jones (+1,41%), le Nasdaq (+1,97%) et le S&P 500 (+1,67%). La hausse s'est amorcée après des propos de Jamie Dimon, le PDG de la banque JPMorgan: "Nous ne prévoyons pas de récession, et l'économie américaine a l'air en assez bonne santé à ce stade" a-t-il dit à l'occasion de la présentation de résultats trimestriels et annuels meilleurs que prévu. "On espère que tout cela va se calmer et qu'on n'assiste pas au début de quelque chose de très mauvais", a-t-il ajouté. D'autres propos tenus par un membre de la Banque centrale américaine, James Bullard, ont été interprétés comme le signe que la Fed pourrait temporiser à propos des hausses de taux à venir. Les Bourses européennes, qui ont subi une déroute en milieu de journée, au point de perdre plus de 3%, ont quelque peu limité les dégâts en fin de séance grâce au rebond de Wall Street et des prix du pétrole. Paris a perdu 1,80%, Francfort 1,67% et Londres 0,72%. "Le marché broie du noir. Il donne le sentiment que les bonnes nouvelles sont un peu mises de côté et que les mauvaises sont amplifiées, comme le montre la chute de Renault", résume Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse. Les Bourses sont incapables de rebondir depuis plusieurs jours en grande partie à cause des inquiétudes provoquées par le recul apparemment sans fin du pétrole, qui oscille aux alentours de 30 dollars le baril. Mercredi, les autorités américaines ont publié des chiffres montrant une demande en panne face à une offre surabondante. Sur des marchés très fragilisés depuis le début de l'année, à laquelle s'ajoutent les craintes persistantes pour l'économie chinoise, les effets n'ont pas tardé. Jeudi matin en Asie, Tokyo a fini en baisse de 2,68%, tandis que les Bourses chinoises, qui avaient fortement baissé ces derniers jours, semblaient immunisées et ont fini en hausse. Les cours de l'or noir sont en chute libre depuis un an et demi en raison d'une surabondance chronique de l'offre. Le baril, qui se négociait en juin 2014 à 100 dollars, n'en valait plus qu'environ 30 jeudi. L'économie mondiale en plein ralentissement ne parvient plus à absorber tout le pétrole sur le marché, alors que les principaux producteurs maintiennent leurs niveaux de production. Les investisseurs commençaient également à être fébriles concernant la réaction des banques centrales à la faiblesse du pétrole, qui se répercute sur l'inflation, à une semaine d'une réunion de la Banque centrale européenne (BCE). James Bullard, lui, a exprimé des doutes sur la remontée de l'inflation, ce qui a été compris par les marchés américains comme le signe que la banque centrale pourrait ralentir le mouvement de hausse des taux d'intérêt cette année. - Renault et Fiat Chrysler chutent - L'ensemble des valeurs européennes a été pris dans la tourmente sous les coups conjugués de l'effondrement spectaculaire du titre Renault et de celui de Fiat Chrysler à Milan et à Wall Street. Renault a été ébranlé par l'annonce de perquisitions dans ses locaux et de tests montrant que certaines de ses voitures dépassaient les normes de pollution. Cela a réveillé le spectre du scandale Volkswagen, qui a été contraint d'admettre avoir installé un logiciel truqueur capable de fausser les tests anti-pollution de 11 millions de véhicules dans le monde. Le constructeur français a toutefois assuré que les tests réalisés à la demande de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, n'avaient pas détecté de logiciel truqueur, propos ensuite confirmés par les autorités françaises. A Milan et à Wall Street, le titre de Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a également souffert après une plainte de concessionnaires américains l'accusant d'avoir falsifié ses chiffres de vente aux Etats-Unis. Sur le marché des changes, l'euro hésitait face au dollar en dépit de données encourageantes sur l'économie allemande, dans un marché qui restait tout de même prudent du fait des inquiétudes persistantes sur la vigueur de la reprise économique mondiale. En revanche, les devises asiatiques étaient à la peine.

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