Le 11 juillet vers 21h, cette dernière emprunte la voiture que vient d’acquérir son conjoint. La BMW, neuve, a un numéro d'immatriculation provisoire et n'est pas encore assurée. Quant à la prévenue, elle a déjà été arrêtée sans permis car elle ne parvient pas à l'obtenir. « C'est mon mari qui m'a ordonné de prendre la voiture pour faire une course... »
« Le temps béni où la femme obéissait au mari, c'est fini », fait remarquer le président. « Ce sont des gens du voyage sédentarisés, explique l'avocat de la défense dans sa plaidoirie, je les connais bien, chez eux c'est le mari qui dirige. »
« Pourquoi avoir donné le nom de votre belle-sœur ? », questionne le président. « J'ai paniqué », répond la trentenaire.
« Ma cliente s'en est bien sortie, poursuit l'avocat, et ceci malgré une jeunesse chaotique. Elle dirige désormais une société avec son époux. Ceci est un stupide incident de parcours. »
Le jeune femme est condamnée à 120 jours d'amende à 15 euros par jour et à 450 euros d'amende pour défaut d'assurance. L'usurpation d'identité n'a pas été retenue, la belle-sœur n'ayant pas porté plainte.
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