Les deux condamnés à mort sont un Koweitien, présent au procès, et un Iranien, qui est en fuite.
Ce verdict est prononcé alors que les relations se sont détériorées entre l'Iran et la plupart des pays arabes du Golfe.
Le Koweït a rappelé le 5 janvier son ambassadeur à Téhéran pour protester contre les attaques ayant visé des missions diplomatiques saoudiennes en Iran, ce qui a entraîné la rupture des relations entre Ryad et Téhéran.
Des manifestants iraniens avaient attaqué ces représentations pour protester contre l'exécution en Arabie saoudite d'un dignitaire chiite saoudien, Nimr al-Nimr, farouche opposant au régime de Ryad.
Les 25 Koweïtiens et l'Iranien étaient jugés depuis le 15 septembre. A l'ouverture du procès, les Koweïtiens avaient nié tout lien avec l'Iran ou le Hezbollah chiite libanais.
Lors de l'annonce le 13 août du démantèlement de la cellule, le ministère de l'Intérieur avait fait état de la saisie de "144 kilos de TNT" et de "19 tonnes de munitions", ainsi que de nombreuses armes dont 56 roquettes, destinées, selon lui, à commettre des attentats.
L'Iran a démenti tout lien avec les suspects.
Les chiites représentent environ 30% des 1,3 million de Koweïtiens et comptent sept des leurs dans le Parlement de 50 membres.
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