Il est vrai qu'un tel amendement doit être suivi par les 2/3 de la quarantaine d'élus qui siègent à cette réunion, pour pouvoir être pris en compte, ce qui n'est pas gagné d'avance.
De plus, d'entrée de jeu, le président du Conseil départemental de l'Orne Alain Lambert a été clair : pour lui, ce projet de nouvelle carte intercommunale ne pouvait être qu'adopté … au risque, sinon, d'en détruire l'équilibre. Il a expliqué que lui ne voterait aucun amendement, que ça ne ferait qu'ouvrir des débats sans solution.
Aucun élu n'a bronché.
Les députés Yves Goasdoué, puis Joaquim Pueyo ont pris la parole dans le même sens ; puis le sénateur Jean-Claude Lenoir ; puis l'ex président du conseil régional Laurent Beauvais.
Si aucun amendement soutenu par 2/3 des élus n'arrive avant fin mars en préfecture (date prévue par la loi), l'Orne ne comptera plus que 15 Communauté de communes, au lieu de 28 actuellement.
Et après cette date, les élus qui voudront modifier le découpage intercommunal n'auront besoin que de la majorité et non plus des 2/3 des voix, pour se faire entendre...
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.