"Je suis désespérée, comme tout le monde" résume la dessinatrice française Pénélope Bagieu, pleurant la légende britannique du rock décédée dimanche d'un cancer à 69 ans.
Certains étaient même arrivés avant l'aube, sitôt avoir appris la nouvelle. "J'ai réveillé mon mari, je lui ai dit +Steve, Steve, David Bowie est mort+", raconte Michelle Lynn, venue sur place avant d'aller travailler, avec des photos de David Bowie dans son sac à main. "J'étais une fan de toujours, mes amis aussi. On voyait bien sur les photos qu'il était émacié, on était inquiets, mais vous ne pensez jamais que ça puisse arriver... C'était un artiste génial à tout point de vue, toujours en avance sur son temps", ajoute-t-elle, en racontant qu'elle l'a vu souvent en concert, la première fois au Madison Square Garden. "J'avais été époustouflée", se souvient-elle.
Devant l'élégant bâtiment de brique rouge sur Lafayette Street à Soho, des dizaines de bouquets de fleurs, des bougies, des petits messages.
"Au revoir, David", dit sobrement celui de Pénélope, illustratrice venue de Brooklyn. "Merci David, que les Dieux nous bénissent tous", ajoute un autre, le premier déposé alors qu'il faisait encore nuit, avec un bouquet de roses blanches et une bougie près de la porte d'entrée.
Georgina Berrozpe, une Espagnole de 45 ans vit dans le quartier. Elle a écouté avant de venir une heure de sa musique. Elle se dit "extrêmement triste". "C'était un musicien extraordinaire, entouré de gens excellents. J'ai grandi avec lui, il m'a fasciné depuis que j'étais petite" dit-elle, alors que des voisins vont et viennent, graves et sans un mot.
"Beaucoup copié, mais jamais vraiment égalé", résume un autre fan, sous le choc de la mort inattendue de cet "immense" musicien.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.