En effet, depuis 2012, celle-ci ne règle plus ses loyers. Néanmoins, elle touche indument les prestations APL (allocation logement) qui devraient revenir à son bailleur, ceci grâce à de fausses attestations. Le bail est enfin résilié en 2014, assorti d'une procédure d'expulsion, mais la propriétaire ne récupère ses clés qu'en 2015. Elle trouve alors son appartement dans un bien triste état : plaques à induction et fenêtres dégradés, micro-onde et grille-pain dérobés. Mais cela ne s’arrête pas là : l'ex- locataire indélicate revient par deux fois par effraction, ayant laissé sur les lieux... son chat !
C'est ainsi que la propriétaire la trouve un jour, en train de se faire bronzer sur la pelouse. « Je suis venue nourrir mon chat.. », s'explique-t-elle. Par ailleurs, J.G n’hésite pas à se servir du carnet de chèques de sa mère décédée (1 000 eurps d'achats par correspondance) ainsi que de celui de son fils pour régler le coiffeur. Ajoutons à cela, un faux contrat signé avec la société de distribution d'eau Véolia.
Jeudi 7 janvier, la prévenue, brillant par son absence, a été jugée par le tribunal de grande instance de Caen et a été condamnée à huit mois d'emprisonnement dont quatre mois ferme et à deux ans de mise à l'épreuve. Elle devra également versé 5 000 euros de préjudice matériel et 2 000 euros de préjudice moral à sa propriétaire.
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