Celui-ci veut l'épouser mais elle refuse au prétexte qu'elle ne veut pas de soucis avec ses enfants. En 2007, elle commence à travailler chez lui, comme aide à domicile, malgré la présence sur les lieux d'une aide ménagère. La relation entre eux est "platonique et affective", affirme la femme. Mais l'homme insiste pour lui payer ses services. Il lui verse donc 1 200 euros par mois, de la main à la main.
Petit à petit, l'argent du vieillard fond, au point que celui-ci met en vente certains de ses biens immobiliers. De l'argent liquide disparait également de son coffre. En 2010, un locataire du vieil homme reçoit une lettre à entête d'un avocat, lui sommant de régler un diffèrent de loyer. Le courrier s’avère être un faux, l'aide à domicile en étant la rédactrice.
Dans le même temps, les enfants font une demande de protection pour leur père.
La prévenue comparaissait mardi 5 janvier devant le tribunal de grande instance de Caen pour exécution d'un travail dissimulé et pour usage de faux en écriture. « Étonnant d’être payée un smig par un ami », constate le président. « Il voulait m'aider, j'ai une petite retraite... Il fait ce qu'il veut, il a toute sa tête. »
En 2009, un médecin a pourtant diagnostiqué une altération des facultés mentales du vieillard. En effet, il ne semblait pas faire la différence entre les euros et les francs.
« Et ce faux en écriture ? », demande le président. « On voulait juste impressionner le locataire... »
La prévenue a finalement été condamnée à 4 mois de prison avec sursis et à 1 200 euros d'amende. « Vous êtes manifestement de mauvaise foi et moralement médiocre », a conclu le président.
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