Des applaudissements, des chants, un public conquis, on n'avait pas vu ça depuis deux mois au stade Santiago-Bernabeu et tout le mérite en revient au Français, lui-même ovationné. C'est l'effet Zidane: transfigurée par la nomination du technicien en début de semaine, l'équipe merengue a livré une prestation convaincante et s'est imposée sur une talonnade (15e) et une frappe limpide de Benzema (90e+1), ainsi que deux têtes et un tir instantané de Bale (22e, 49e, 63e).
Après 19 journées, le Real reste troisième (40 pts) mais se rapproche de la tête, désormais occupée par le Barça (1er, 42 pts, un match de moins) en attendant la rencontre de l'Atletico Madrid (2e, 41 pts) dimanche sur le terrain du Celta Vigo, si les intempéries en Galice ne le perturbent pas.
Evidemment, il était difficile pour la "Maison blanche" de faire pire que sous Rafael Benitez, limogé lundi après des résultats insuffisants. Mais pour un coup d'essai, c'est un coup de maître de la part de Zidane: davantage d'allant, un sens du sacrifice retrouvé et une animation offensive enfin séduisante ont ramené l'enthousiasme au stade Bernabeu, bien garni malgré le crachin et la fraîcheur hivernale.
- Benzema et Bale, hommes en forme -
Et le tout premier but de l'ère Zidane a été l'oeuvre d'un Français: Benzema a marqué d'une talonnade après une frappe de Sergio Ramos sur corner (15e), soit son 100e but depuis son arrivée au Real en 2009, avant d'inscrire le 101e en fin de match d'une frappe qui a rebondi sous la barre avant d'entrer.
Avec 11 buts sur ses sept derniers matches officiels, Benzema est l'homme en forme du Real, un statut que Gareth Bale tente néanmoins de lui disputer: le Gallois, d'une tête impeccable, a fait le break avant de signer un doublé d'une frappe instantanée, puis un triplé d'une nouvelle tête et de sortir sous les applaudissements du public.
Sur le deuxième but de Bale, la passe décisive est venue d'un centre de Cristiano Ronaldo, dont l'altruisme semble s'être réveillé avec l'arrivée de "ZZ". Le Portugais s'est même signalé par ses retours défensifs et ses multiples tentatives, dont une tête expédiée sur le poteau (39e), auraient mérité mieux.
Bref, avec cette victoire, Zidane a réussi son entrée. Ses choix ont payé: le latéral Dani Carvajal, préféré à Danilo, a délivré une passe décisive, et le milieu Isco, titulaire à la place de James Rodriguez, s'est montré.
- Messi brille avant le Ballon d'Or -
Certes, le Deportivo aurait pu changer le cours de l'histoire si le gardien madrilène Keylor Navas ne s'était pas jeté dans les pieds de Lucas Pérez (12e).
Mais Zidane a fini par l'emporter et c'est le propre des plus grands d'avoir une bonne étoile.
Il suffit de demander à Lionel Messi: à deux jours du gala de remise du Ballon d'Or 2015, dont il est le grand favori, l'Argentin a signé un triplé samedi, comme pour rappeler qu'il méritait le trophée plus que Neymar et Cristiano Ronaldo, les deux autres finalistes.
Au Camp Nou, le quadruple Ballon d'Or a marqué en finesse après une offrande de la recrue Arda Turan (8e), puis au bout d'une action collective (14e) et enfin en reprenant un ballon repoussé par le poteau (58e), soit son premier "coup du chapeau" de la saison. Il a ensuite intelligemment laissé filer le ballon pour laisser marquer Neymar (83e).
Cela porte le bilan de Messi à neuf buts en 13 matches de Liga et réduit son retard sur la tête du classement des buteurs, occupée par Luis Suarez et Neymar (15 buts).
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