Avec des pancartes "Rapefugees not welcome" ("les réfugiés violeurs ne sont pas les bienvenus"), détournant le message de bienvenue aux migrants, des centaines de personnes ont convergé en début d'après-midi vers les abords de la cathédrale de cette ville rhénane, agitant des drapeaux allemands.
Elles répondaient à l'appel du mouvement islamophobe Pegida "Patriotes européens contre l'islamisation de l'Occident", créé à l'automne 2014 à Dresde (est), qui tente de récupérer l'émotion créée en Allemagne par les vols et les agressions sexuelles le soir du Nouvel An. Ces dernières impliqueraient des réfugiés.
"L'Allemagne a survécu à la guerre, à la peste et au choléra, mais survivra-t-elle à (Angela) Merkel ?" était-il écrit sur une pancarte, dans une allusion à la politique d'accueil des réfugiés de la chancelière allemande.
"Merkel est devenue un danger pour notre pays, Merkel doit partir", a renchéri un porte-parole au mégaphone, tandis qu'une femme se présentant comme Christiane, mère de quatre enfants, affirmait "se sentir dépouiller de sa liberté".
A quelques encablures et par-delà d'importants barrages de police, un millier de contre-manifestants se sont regroupés au cri de "Nazis dehors !" et avec des pancartes clamant que "le fascisme n'est pas une opinion, c'est un crime".
"Nous sommes là pour les faire taire. Il est inacceptable que Pegida exploite l'horrible violence sexuelle perpétrée ici au Jour de l'An et répande ses conneries racistes", a déclaré Emily Michels, 28 ans, armée d'un mégaphone.
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