"Il n'y a qu'une seule ligne possible, c'est celle qui avait été définie par le Président de la République, chacun doit s'y tenir", a déclaré le Premier ministre à des journalistes qui l'interrogeaient sur l'hostilité réitérée de la garde des Sceaux à l'encontre de cette mesure controversée, contenue dans le projet de réforme de la Constitution de l'exécutif.
"Le gouvernement est soudé et cohérent autour de cet objectif: la lutte contre le terrorisme et la protection des Français", a plaidé M. Valls, en marge de l'inauguration d'un commissariat rénové dans sa ville d?Évry.
"Il n'y a que cela qui compte. Le reste, cela n'a aucune importance, je dis bien: cela n'a aucune importance", a-t-il dit.
La droite a appelé vendredi François Hollande à "trancher" le cas de Christiane Taubira, dont l'hostilité réitérée à la réforme de la déchéance de la nationalité qu'elle est censée défendre elle-même devant le Parlement crée une situation rarissime au sommet de l?État, sur un sujet toujours aussi explosif à gauche.
Cet élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, que François Hollande souhaite inscrire dans la Constitution, n'est "pas souhaitable" car son "efficacité" est "absolument dérisoire", avait insisté Mme Taubira.
Le Premier ministre doit défendre cette réforme devant le Parlement aux côtés de la ministre de la Justice, qui avait ajouté à la confusion du débat fin décembre en enterrant un peu vite la mesure, finalement maintenue dans la révision constitutionnelle.
Ces déclarations reposent la question récurrente de l'avenir de Mme Taubira au gouvernement, alors que des remplacements sont envisagés au gouvernement dans les semaines à venir.
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