Titulaires et remplaçants, les 24 joueurs du groupe de Laurent Tillie ont contribué à cette troisième victoire en autant de jours, après celles acquises contre la Russie (3-1) puis la Finlande (3-0).
"Je suis très satisfait de cette première place, très heureux surtout de la manière, mais rien n'est fait. Trois sur trois c'est bien, mais il faut faire 5/5", a insisté le sélectionneur des champions d'Europe en titre qui s'attend à "une toute autre compétition" durant le week-end.
Les Bleus, tout comme les Russes, champions olympiques sortants qualifiés la veille, devaient attendre le dernier match de poules opposant en soirée la Pologne championne du monde en titre à l'hôte allemand pour connaître leur adversaire en demies.
Seul le vainqueur du tournoi berlinois obtiendra le sésame pour les JO de Rio, les 2e et 3e obtenant une dernière chance lors d'un tournoi fin mai au Japon. Alors gare à la 4e place...
Après avoir maté les Russes (3-1) puis dominé la Finlande (3-0), il fallait un set pour rejoindre les Russes en demi-finales.
Mission parfaitement accomplie par l'équipe-type des Ngapeth, Rouzier... et Toniutti, petit passeur qui se permettait de glisser le ballon entre deux géants bulgares (9-6).
- Et les remplaçants entrent -
Le set en poche, l'occasion était belle de reposer la machine bleue, en passant le relais aux remplaçants pour glaner la première place du groupe.
Et Maréchal, meilleur marqueur bleu (12 pts), Lyneel, Lafitte, Sidibe... tous ont assuré, portés par leurs illustres coéquipiers et les "et 1, et 2, et 3-0" de la petite, mais bruyante, colonie de supporteurs tricolores de la Max-Schmeling-Halle.
Avec au final, une troisième victoire de rang sur des Bulgares, trois mois après celle des demi-finales européennes à Sofia, en route vers le premier sacre européen de l'histoire du volley tricolore.
"C'est rare de donner une chance à tout le monde et tous l'ont saisie pour produire un match fantastique. Ils ont montré leurs qualités", tenait à souligner Laurent Tillie.
"Ils (les remplaçants) avaient les crocs, ils avaient faim. Ça nous a permis de nous reposer et à eux de rester dans le rythme, a dit Ngapeth. C'était important qu'ils jouent car le banc va peut-être faire la différence".
La quête de repos était le maître-mot pour un groupe tricolore confronté à un enchaînement de cinq matches en autant de jours, afin de franchir "le mur de Berlin" qui se dresse sur la route de Rio.
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