Sur le marché du fitness, la concurrence est rude. Avec deux nouvelles salles de sport inaugurées en 2015, Neoness et Viv'Eden, la métropole rouennaise ne fait pas exception. Désormais, les forfaits low-cost, où même la douche est en option, rivalisent avec les précurseurs qui font du confort un atout. Mais forcées de se plier aux attentes des utilisateurs, la plupart des enseignes affichent les mêmes maîtres mots : "cours collectifs" et "suivi personnalisé". "Aujourd'hui, les abonnés ne veulent plus être seuls face aux machines", défend Estelle Grizel, coach du club Moving à Rouen.
Boom du body-combat
Le phénomène zumba, "très marketé" selon l'équipe Accrosport, présenté à tort comme "un cours miracle" selon Estelle Grizel, tend à disparaître au profit notamment du body-combat, un cours pré-chorégraphié basé sur des mouvements d'arts martiaux. De nouvelles techniques d'entraînement se développent par ailleurs en 2016. Comme le TRX, renforcement musculaire par suspension, ou le RPM Sprint, programme de cyclisme en salle, déjà annoncés à Accrosport.
Parallèlement, Moving s'intéresse de près au concept Bodyvive Active, le fitness plus accessible. Mais qui dit cours collectifs, dit entraîneurs. Les services de coaches diplômés sont de plus en plus mis en avant.
La guerre des coaches
À Neoness, on vante le suivi personnalisé proposé par "des formateurs en chair et en os". Même Amazonia, qui devient Feel Sport cette année, renonce aux cours en vidéo. Accrosport soutient que "tous les cours fonctionnent, car il y a de très bons coaches". Tandis qu'à Mont-Saint-Aignan, l'équipe Point Fit prévoit de former ses meilleurs abonnés pour la course à pied en compétition… et en plein air !
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