Les circonstances de cette affaire, qui intervient un an jour pour jour après l'attentat contre Charlie Hebdo, n'ont pas été précisées dans l'immédiat.
Un témoin a fait état à l'AFP de "deux à trois tirs" dans la rue de la Goutte d'Or, qui a été bouclée par les forces de l'ordre.
Les policiers ont ordonné aux passants de se réfugier dans les magasins de la rue, les rideaux de fer ont été baissés. Des enfants ont été confinés dans une école maternelle située à proximité, dont l'accès a été fermé.
La circulation était interrompue sur le boulevard Barbès emprunté par plusieurs ambulances et véhicules de police qui se rendaient sur les lieux.
Jeudi en fin de matinée, François Hollande présentait ses voeux aux forces de sécurité, à la préfecture de police de Paris, un an après l'attentat contre Charlie Hebdo et moins de deux mois après les attaques jihadistes qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés le 13 novembre dans la capitale.
Il a estimé dans son discours que toute agression d'un policier, d'un gendarme ou d'un sapeur-pompier n'était "pas seulement" un acte de délinquance mais une "atteinte à la République".
Le 20 décembre 2014, Bertrand Nzohabonayo, âgé de 20 ans, était entré dans le commissariat de Joué-les-Tours (Indre-et-Loire) et avait blessé à l'arme blanche trois policiers en criant "Allah Akbar". Ce converti à l'islam avait été tué par les policiers qu'il avait agressés.
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