Le détenu s'est aussi illustré, toujours dans la même prison, pour avoir incendié son matelas et mis le feu à sa cellule … ou encore pour avoir détruit une cabine téléphonique.
Il a comparu ce mercredi 6 janvier à 16h devant le tribunal correctionnel d'Alençon, en comparution immédiate. Mais la loi prévoit la possibilité pour l'accusé de demander un délai pour peaufiner sa défense. Ce qu'il a fait.
Il sera finalement jugé le 27 janvier prochain à 15h.
Pas moins de 15 policiers, dont certains avec casques et gilets pare-balles ont escorté finalement pour rien le détenu durant toute cette journée de mercredi.
Maître Sandberg, avocat des surveillants agressés, qui sont parties civiles dans cette affaire, a dénoncé la lâcheté du détenu, qui n'assume pas les conséquences de ses actes. 3 surveillants seulement ont assisté à la brève audience de ce mercredi 6 janvier. Le quatrième ne le peut pas encore, traumatisé par l'agression dont il a été la victime. L'avocat a aussi souligné que si quelqu'un veut aider l'accuser à s'échapper, il sait désormais où et quand agir, en dehors de la prison...
Le bâtonnier Deniaud, avocat du détenu, a rappelé que la loi s'applique à tous, et que ce n'est pas la faute de son client si la centrale pénitentiaire est très éloignée du Palais de Justice.
Quant au procureur de la République, il a déjà précisé que la peine de prison qu'il demandera dans ses réquisitions, ne se comptera pas en jours, ni en semaines, ni en mois … mais en années.
La réaction à la sortie de l'audience d'Emmanuel Baudin, délégué interrégional des surveillants FO Pénitentiaire :
Agression et prise d'otage de surveillants : le procès renvoyé au 27 janvier
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