Dans une brève déclaration, le procureur Achille Kiriakides a précisé que les deux auteurs présumés de cette vidéo seraient mis en examen "ce matin" mardi.
Les deux jeunes hommes de 18 et 22 ans avaient été placés en garde à vue dimanche matin après la diffusion d'images d'une relation sexuelle particulièrement brutale. L'identification de l'un d'entre eux avait permis de remonter jusqu'au trio dans un appartement de Perpignan.
Ils s'étaient retrouvés samedi 2 janvier au soir pour "selon leurs dires, faire la fête", a déclaré le procureur à la presse, relevant le "contexte d'alcoolisation" de la soirée.
"A un moment donné, la jeune fille a subi des rapports sexuels qui ont été filmés avec un téléphone portable", puis diffusés sur les réseaux sociaux, a-t-il dit, au côté du directeur départemental de la sûreté publique des Pyrénées-Orientales en charge de l'enquête, Yannick Janas.
Le procureur a précisé que "les expertises médicales, informatiques, toxicologiques et psychologiques" détermineraient si "ces relations ont été intégralement et librement consenties".
La victime n'a pas déposé plainte "pour le moment", a-t-il dit. S'ils sont reconnus coupables, les jeunes encourent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
La vidéo montre une relation sexuelle particulièrement brutale ressemblant à un viol entre deux hommes et une femme.
Le montage d'un peu moins de cinq minutes, diffusé sur Snapchat et relayé sur plusieurs réseaux sociaux comme Facebook, est accompagné de commentaires écrits dégradants sur la jeune femme tout au long de la relation sexuelle.
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