Le Conseil a "exprimé sa profonde inquiétude devant ces attaques". Il a demandé à Téhéran "de protéger les installations diplomatiques et consulaires et leur personnel" et de "respecter pleinement ses obligations internationales" à cet égard.
La déclaration du Conseil, adoptée à l'unanimité de ses 15 membres, ne fait en revanche aucune mention de l'exécution du dignitaire chiite, un opposant au régime de Ryad.
Elle rappelle que les Conventions de Vienne font obligation aux Etats de protéger les missions diplomatiques et "appelle toutes les parties à maintenir le dialogue et à prendre des mesures pour réduire les tensions dans la région".
L'Arabie saoudite avait demandé instamment au Conseil de condamner le saccage de ses missions diplomatiques, qui constituent une "violation grave des Conventions de Vienne" selon son ambassadeur à l'ONU Abdallah al-Mouallimi.
Celui-ci avait cependant affirmé que la rupture des relations diplomatiques avec l'Iran n'empêcherait pas Ryad de "continuer à travailler dur pour soutenir les efforts de paix en Syrie et au Yémen" et que l'Arabie saoudite participerait notamment aux prochains pourparlers de paix en Syrie prévus en principe à partir du 25 janvier à Genève sous l'égide de l'ONU.
L'Iran est avec la Russie le principal allié de Damas alors que l'Arabie saoudite soutient l'opposition syrienne.
Ryad a aussi pris la tête d'une coalition militaire en appui au gouvernement yémenite qui lutte contre des rebelles chiites soutenus par l'Iran.
Dans une lettre adressée lundi au Conseil de sécurité, la mission iranienne à l'ONU avait de son côté exprimé les "regrets" de Téhéran après le saccage des missions diplomatiques saoudiennes. Elle avait promis de "prendre les mesures nécessaires pour que de tels incidents ne se reproduisent pas".
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