"Zidane est à partir de maintenant le nouvel entraîneur du Real Madrid et pour moi c'est une fierté", a fait savoir le président du Real Florentino Pérez lors d'un discours au stade Santiago-Bernabeu. "Il sait mieux que personne ce que c'est d'être dans l'équipe première du Real Madrid, il connaît ce banc difficile et ces joueurs."
L'ex-meneur de jeu emblématique de l'équipe de France (43 ans), entraîneur de l'équipe B merengue depuis 2014, était présent aux côtés du président Pérez et il a promis de faire du mieux possible, en présence de son épouse Véronique et de leurs quatre enfants, tous joueurs du Real.
"Je veux remercier le club de m'avoir donné cette opportunité. C'est le meilleur club du monde et le meilleur public du monde. Je vais essayer de faire du mieux possible, avec tous les joueurs, et je pense que ça se passera bien", a dit le Français.
Zidane répondra aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse mardi à 13h30 au siège du club après son premier entraînement ouvert au public à partir de 11h00.
"Zizou" était régulièrement cité comme un possible technicien d'avenir mais les contre-performances de Benitez ont sans doute accéléré sa nomination. Au lendemain d'un match nul 2-2 à Valence, qui laisse le Real (3e) à quatre longueurs de la tête du Championnat d'Espagne, Benitez semblait ces dernières heures de plus en plus isolé et en rupture avec son vestiaire après seulement six mois en poste.
Dans ce contexte, succéder à l'Espagnol s'annonce comme un sacré baptême du feu pour l'icône du football français, champion du monde 1998, champion d'Europe en 2000 et ancienne légende du club merengue. D'autant que c'est sa toute première expérience comme technicien principal dans l'élite.
Fin novembre, Zidane reconnaissait d'ailleurs que malgré l'obtention en mai 2015 de son diplôme d'entraîneur, il ne se sentait pas encore prêt pour franchir le pas.
- 'Grand frère' -
"Zizou" est néanmoins apparu ces dernières semaines comme le candidat idéal: outre le fait d'être immédiatement opérationnel, il reste adulé par les supporteurs du Real, où il a joué cinq ans (2001-2006) avant de rejoindre l'encadrement en 2009, et c'est un protégé du président Florentino Pérez.
Dès sa nomination, "ZZ" devra remettre d'aplomb une équipe déboussolée par la gestion de Benitez et démoralisée par une année 2015 catastrophique: aucun trophée, une hécatombe de blessures et des scandales extrasportifs à répétition, comme la mise en examen de Karim Benzema par la justice française dans l'affaire de chantage présumé à la sex-tape ou bien l'incroyable bourde de la titularisation en Coupe du Roi d'un joueur suspendu.
Zidane connaît bien les joueurs, qui l'apprécient: il était l'adjoint de Carlo Ancelotti (2013-2014) lors de la conquête de la "Decima", la fameuse dixième C1 de l'histoire du club, et il a souvent été qualifié de "grand frère" par Benzema.
Reste à savoir s'il sera à la hauteur du défi. Sur le banc de la réserve, "ZZ" a raté la montée en deuxième division au printemps dernier, même s'il laisse le Real Madrid Castilla à la 2e place de la Segunda B (3e division) cette saison.
Le Français va devoir s'adapter très vite à l'élite, avec un premier match samedi contre le Deportivo La Corogne en Liga. Sa priorité devrait néanmoins être la Ligue des champions, où le Real affrontera l'AS Rome en huitièmes de finale (17 février-8 mars).
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