"C?est un élément qui est dans le débat", a répondu M. Le Guen, questionné sur iTÉLÉ sur la possibilité d'un tel compromis, évoqué par le Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis ou encore Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
"Nous sommes devant un débat juridique, un débat de relations internationales un peu compliqué, qui fait qu?il y a une législation qui interdit théoriquement de créer des apatrides", a cependant rappelé M. Le Guen, soulignant que l'intention du gouvernement "n'a pas été de viser les binationaux, c'était bien de viser les terroristes".
"Donc nous allons voir, effectivement, comment les choses sont possibles ou pas et comment le débat, à la fois juridique, mais aussi politique, va être mené à l'Assemblée nationale, c'est quelque chose d?important", a-t-il poursuivi.
"Ne croyez pas que ce sera binaire. Je pense que ça va être assez riche, à condition qu'on ne dénature pas la volonté du président de la République, ni que l'on parte dans des surenchères telles que certains à droite voudraient le faire", a-t-il souligné.
"Grâce à la réforme constitutionnelle, nous allons en quelque sorte limiter le champ des déchéances de nationalité et donc éviter toute dérive qui pourrait se passer à d'autres moments à d'autres époques", a encore fait valoir M. Le Guen, alors que la mesure divise fortement la gauche et les socialistes. "En constitutionnalisant, nous donnons des garanties. Je fais cette remarque parce que je pense qu'elle n'a pas été entendue au point de départ".
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