La chute de l'indice CSI300, qui agglomère les performances des 300 principales entreprises cotées sur les deux Bourses, a pour la première fois déclenché un arrêt anticipé des échanges, conséquence d'un nouveau règlement des autorités de régulation.
Les échanges avaient déjà été interrompus une première fois pour 15 minutes lundi, sans réussir à empêcher la baisse.
L'indice composite shanghaïen cédait pour sa part 6,85%, soit 242,52 points, au moment de la suspension des échanges, à 3.296,66 points.
A la Bourse de Shenzhen, l'indice s'effondrait de 8,19%, à 2.119,90 points.
L?arrêt des échanges a pour objectif d'enrayer la volatilité des cours et d'éviter que ne se répète le spectaculaire krach de l'été dernier.
La chute de lundi se produit alors que l'activité manufacturière s'est de nouveau contractée dans la deuxième économie mondiale en décembre, pour le cinquième mois consécutif, selon des statistiques publiées samedi.
L'expiration prochaine de mesures prises par les autorités pour enrayer la chute des marchés en 2015 rend aussi les investisseurs nerveux.
"Le marché est inquiet de la levée prochaine d'une règle qui empêche les actionnaires de vendre", a indiqué à l'AFP Zhang Gang, analyste de Central China Securities.
"La pression va continuer à peser sur le marché dans les jours qui viennent", a-t-il estimé.
En cas d'oscillation extrêmement rapide des cours, si l'indice CSI300, dont les poids lourds incluent les géants pétroliers et bancaires du secteur étatique, perd ou gagne 7%, les échanges sont suspendus pour le reste de la séance afin d'éviter des "risques systémiques", c'est-à-dire un effet de panique qui s'auto-alimente.
Les cours des titres pouvaient jusqu'à présent fluctuer de plus ou moins 10% maximum en séance.
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